La chaudière gaz à condensation : meilleur appareil de chauffage actuellement ?

Les techniciens Résoconfort réparent les chaudières à gaz
La chaudière au gaz à condensation fait beaucoup parler d’aller ces derniers temps. La raison est simple : les directives nationales et européennes en matière de développement durable imposent désormais cet équipement de chauffage partout, que ce soit dans les bâtiments neufs comme en rénovation. Ainsi, si vous avez prévu de réaliser des travaux de rénovation énergétique à votre domicile, sachez que vous serez contraints d’investir dans les chaudières de type THPE (très haute performance énergétique). Grâce aux quelques lignes ci-dessous, vous allez pouvoir mesurer à quel point la chaudière gaz à condensation représente, malgré l’investissement de départ, une technologie d’avenir. Les chauffagistes de Résoconfort font le point sur la chaudière gaz à condensation, suivez le guide.

Pourquoi les pouvoirs publics imposent-ils les chaudières gaz à condensation ?

Les pouvoirs publics réfléchissent à des alternatives aux combustibles fossiles, qui polluent et représentent un réel danger pour la santé des consommateurs. Les crises pétrolières des années 70 ont probablement accélérées cette prise de conscience de nos dirigeants, qui se sont progressivement intéressés à des technologies alternatives. 

La technologie à condensation a intéressé principalement les pays du nord de l’Europe. Aux Pays-Bas, on estime ainsi que le parc de chaudières est composé à hauteur de 81% de chaudières à condensation, à partir de 2001. Il faudra attendre quelques années supplémentaires pour voir apparaître en France un réel engouement pour ces nouvelles technologies : ainsi, rien que sur la période entre 2004 et 2008, on observe une augmentation des ventes de chaudière à condensation de 70%. C’est réellement le Conseil de défense écologique du 27 juillet 2020 qui a décidé de l’avenir du chauffage à condensation, en même temps que de la disparation progressive des anciens systèmes de chauffage au fioul. 

Ainsi, à partir du 1er janvier 2022, il ne sera plus possible d’installer des systèmes de chauffage utilisant le fioul comme combustible. Les particuliers disposant encore d’une chaudière fioul à partir de cette date pourront bien évidemment continuer à faire réviser leur équipement, dans les conditions prévues par leur contrat d’entretien. Mais au-delà d’une certaine vétusté, le remplacement par un modèle à condensation sera nécessaire. Si la configuration du logement ne permet pas l’installation d’une chaudière à condensation, il sera également possible de se tourner vers d’autres systèmes, comme la chaudière à biomasse ou encore la pompe à chaleur air eau.

Vous souhaitez en savoir plus sur la pompe à chaleur air eau ? Retrouvez notre article dédié sur ce type de chauffage.

Quel est le rendement d’une chaudière gaz condensation face à une chaudière fioul ?

Entre une chaudière gaz à condensation et une chaudière fioul traditionnelle, tout n’est pas uniquement question de pollution et de santé. En réalité, les appareils gaz à condensation THPE commercialisées actuellement disposent d’un rendement bien supérieur aux chaudières fioul. Les anciennes chaudières misaient tout sur la combustion d’un carburant fossile avec une déperdition de chaleur importante. 

Dorénavant, les modèles à condensation récupèrent autant que possible les énergies présentes dans les vapeurs, issues de la combustion. Pour calculer objectivement les performances, on utilisera de préférence l’indice PCS « Pouvoir Calorifique Supérieur », qui tient compte de l’énergie issue de la combustion du carburant fossile et de la restitution de la « chaleur latente », qui représente le plus souvent 11% d’énergie gratuite supplémentaire, réinjectée dans le circuit de chauffage. Il n’est donc pas étonnant de voir certaines étiquettes mentionner des performances au-delà de 100% ! Au final, et grâce à une chaudière à condensation, vous pouvez vous attendre à réaliser près de 526 euros d’économies par an.

En comparaison, les performances d’un système au fioul n’atteignent que 90%. Le rendement est calculé selon les pertes énergétiques, lorsque les fumées issues de la combustion du gaz sont évacuées par le conduit.

Quelles sont les contraintes liées à l’installation d’une chaudière gaz à condensation ?

L’investissement de départ est couteux, bien plus que pour une chaudière traditionnelle dites “classique”. La plupart du temps, il vous faudra compter jusqu’à 7 000 euros pour l’achat d’une chaudière à condensation murale, alors qu’un modèle classique représente une dépense maximum de 4 000 euros en moyenne.  

Mais, sachez que les appareils gaz à condensation font l’objet d’un programme de financement qui vous permettra, selon la composition de votre foyer et le montant de vos revenus, de bénéficier d’une aide plus ou moins conséquente. 

Pour installer une chaudière gaz à condensation, il faut tenir compte de l’emplacement de votre résidence principale : si vous résidez en zone urbaine ou péri-urbaine, vous pouvez vous raccorder sans trop de difficulté au gaz naturel. En revanche, si vous résidez à la campagne et que vous utilisez encore une chaudière au fioul. Il vous sera probablement conseillé de vous tourner vers les pompes à chaleur (une autre technologie particulièrement performante).  Notez dans tous les cas qu’un raccordement de votre domicile au gaz naturel vous coûtera aux alentours de 400 euros. 
 
L’évacuation des fumées : malgré ses performances uniques en matière de récupération de chaleur, votre appareil à condensation rejette une certaine quantité de fumées, qui doit être évacuée vers l’extérieur de la maison. Mais pas n’importe comment ! Aussi, vous aurez absolument besoin de réfléchir au raccordement de votre générateur de chauffage à un système d’évacuation, généralement composé de 3 parties : le conduit de raccordement, le conduit de fumées et une sortie de toit.

Pour plus d’informations sur la faisabilité de l’opération, il vous sera conseillé de vous tourner vers le technicien qualifié à l’origine de l’installation de votre chaudière à très haute performance énergétique. 

Comment faire entretenir convenablement ma chaudière gaz à condensation ?

Les chaudières THPE n’échappent pas à l’usure du temps, ni à des dysfonctionnements indépendants de votre volonté. Pour neutraliser au maximum toute panne éventuelle, il vous sera recommandé de ne pas toucher à la programmation, qui aura été définie par votre technicien en accord avec vos besoins et ceux de votre foyer en matière de chauffage.

Néanmoins, si vous constatez une baisse de température dans votre intérieur, il peut s’agir d’une baisse de pression : problème sur lequel vous pouvez intervenir assez simplement. Les modèles de chaudière à condensation les plus évolués proposent ainsi un affichage digital permettant de simplifier les opérations courantes. La pression préconisée doit, par exemple, se situer idéalement entre 1 et 1,5 bars. 

Pour le reste des dysfonctionnements éventuels, nous vous conseillons vivement de faire appel à votre technicien de proximité qualifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement, un label indispensable pour la pose d’une installation de chauffage THPE), comme Résoconfort. Celui-ci sera à même de mettre à votre disposition les pièces de rechange pour permettre à votre équipement de repartir dans de bonnes conditions. 

Pour obtenir ce genre de services, vous aurez très probablement besoin de souscrire à un contrat d’entretien complet, découvrez les contrats Résoconfort. Ce genre de contrat comprend ainsi l’entretien obligatoire annuel, ainsi que des déplacements ponctuels à votre domicile en cas de panne imprévue.